L’oiseau gisait entre les déchets peu avant que la réalité ne bascule, pleura-t-on sa mort que huppe et plumes se confondirent dans la terre ocre qui l’avalait, le temps s’arrêta marquant la fin de règnes nécrophages, le roitelet et le monde se décomposèrent, les cadavres exquis de monarques nourrirent l’humus, un parfum inédit s’en dégage, des forces et des intelligences naturelles reprennent le dessus, des créatures poussent et fleurissent à l’unisson, animales ou végétales les vies s’entraniment sans distinctions ni hiérarchies, exprimant leurs puissances et répandant autant d’œuvres majeures que de devenirs.